lundi 31 janvier 2011

GNUM!

Et j’avais presque oublié de vous le présenter ! Le GNUM, ou Groupe Naturaliste de l’Université de Montpellier est une association naturaliste de la fac qui regroupe des gens intéressés et passionnés par la Nature. Au sein de cette association, différents projets ont été mis en place. Espace botanique, inventaire ornitho, entomo, défi pour la biodiversité, ruches et mare sur la fac…

LES PROJETS
Un petit aperçu de deux nouveaux projets ayant pris naissance à la rentrée 2010 : les projets « Inventaire Fac’ » et « Conf’&Sciences ».

Inventaire Fac’, c’est la vaste entreprise d’identifier le maximum d’espèces floristiques et faunistiques sur la fac. Ce projet est parti du constat que trop souvent nous ne connaissons pas l’environnement qui nous entoure et n’apportons que trop peu d’intérêt aux espèces communes. La connaissance et la protection de la Nature ne doivent pourtant pas s’arrêter aux frontières des parcs ou de tout autre aire protégée. L’UM2 est une des facs de sciences la plus renommée en biologie et écologie en France. Elle possède déjà son propre Agenda 21 et la connaissance de son patrimoine naturel est un plus non négligeable ! Ce projet, c’est aussi une manière d’impliquer les étudiants à des travaux d’inventaires dans un but de sensibilisation mais également de formation. Les étudiants amenés ensuite à conduire des travaux de recherches et d’expertises peuvent aussi faire leurs premiers pas sur le terrain et appliquer des méthodes d’échantillonnage vues en cours.
Quels sont les résultats attendus ? A la fin de l’année, une première liste d’espèces (flore, oiseaux, insectes, reptiles) stipulant également les espèces exotiques devrait être réalisée. Les protocoles mis en place devront également permettre de réitérer les inventaires au cours du temps et suivre l’évolution de la biodiversité sur la fac.

Conf’&Sciences, c’est un projet de conférences étudiantes pour les étudiants. L’objectif ? Permettre à des étudiants en sciences (que ce soit de maths, physique, chimie, géologie, biologie etc.) de venir parler et échanger sur un sujet qui leur tient à cœur devant un public étudiant. Conf’&Sciences c’est unmoment convivial pendant lequel apprendre plein de choses bien différentes de ce que nous pouvons voir en cours. Pour le moment trois conférences ont eu lieu et toutes ont eu un franc succés ! Nous attendons cependant l’implication d’étudiants de d’autres filières !


ET LES SORTIES !
Le GNUM organise aussi des sorties au cours de l’année sur divers thèmes : découverte de l’apiculture, WE en Camargue, WE au pays du Roquefort, WE sur la trace des vautours dans les Cévennes, sortie botaniques, sorties ornitho, sorties géologies … Il y en a par tous les goûts !

Pour plus d’infos, je vous laisse découvrir tout ça sur le site du GNUM.

lundi 17 janvier 2011

News, suivi des manchots

Les manchots, de part leur position en haut de la chaîne alimentaire, sont d'excellents indicateurs pour le suivi des écosystèmes. Aussi, il est possible de détecter des anomalies dans les niveaux trophiques inférieurs et par extension d'émettre des hypothèses sur l'impact des changements climatiques.

La plupart des suivis effectués sont réalisés sur des individus bagués à l'aileron. Or, depuis, longtemps, des soupçons (et plus...) sur l'influence du baguage sur la survie et la reproduction des manchots sont émis...

Ainsi, depuis 10 ans maintenant, des chercheurs de l'UMR CNRS de l'Université de Strasbourg mènent l'enquête: les bagues placées sur les ailerons des manchots royaux ont elles un impact sur la survie et la reproduction des manchots?

La réponse est "oui"...

Partez à la découverte de cette étude sur le site de l'IPEV à la page actualités



Manchots royaux à Ratmanoff, Archipel de Kerguelen.15/02/2009

samedi 8 janvier 2011

Rendez vous à la Tour du Valat, pour la journée de rencontre annuelle de l’ONEM !

Par un nuageux samedi de janvier, nous voici en route pour la Camargue et plus précisément la Tour du Valat La tour du Valat, c’est une station biologique située aux confins de la Camargue au sein de laquelle sont développées des programmes de recherche et de gestion des zones humides méditerranéennes (Site Tour du Valat).

Petit détour inattendu vers les Saintes Maries de la Mer en chemin desquelles nous avons été survolés par trois grues cendrées (Grus grus), mes premières !!
En matinée, nous avons eu le privilège de nous rendre sur un observatoire à une demi-heure de marche de la station. Devant nous un très bel étang bien apprécié par les oiseaux en hivernage! Bien sûr de nombreux flamants roses (Phoenicopterus ruber), mais aussi des canards (nettes rousses Netta rufina ; canards souchets Anas clypeata ; canards chipeau Anas strepera ; canards pilet Anas acuta, etc. ), des oies cendrées (Anser anser) et des cygnes (cygne tuberculé Cygnus olor et cygne de Bewick Cygnus colombianus). Et cette liste est loin d’être exhaustive !

Tour du Valat: Flamants et compagnie

Après un petit pique-nique au soleil de janvier (ça a vraiment du bon le Sud !), petite réunion de l’ONEM visant à dresser le bilan de l’asso et de présenter les projets en cours et à venir.
Mais alors, c’est quoi l’ONEM ?
L’ONEM de son petit nom, ou l’Observatoire Naturel des Ecosystèmes Méditerranéens est un réseau de naturalistes de la région méditerranéenne. Le but de cet observatoire est de regrouper naturalistes, gestionnaires et chercheurs pour échanger des connaissances sur la faune, la flore et les habitats méditerranéens. L’Observatoire ne concerne pas seulement les départements du pourtour méditerranéen mais aussi tout ceux recevant une influence méditerranéenne (20 départements au total).

A ce jour, les principaux projets de l’ONEM consistent en des enquêtes, enquêtes visant à déterminer les aires de répartition d’espèces données (par exemple, lézard ocellé, zonite, scolopendre ceinturé, dianes et proserpines et leurs plantes hôtes…). La plupart des espèces suivies sont identifiables par le « tout public » et permettent donc d’appeler à la participation du plus grand nombre. Bien sûr, ces enquêtes sont également l’occasion de sensibiliser les gens aux problématiques liées à la biodiversité.

Butus occitanus fait l'objet d'une enquête de l'ONEM

Joli programme invitant tous les gens curieux de nature à participer !
Et l’ONEM n’est pas le seul à faire appel à la participation de citoyens volontaires. Depuis quelques années de nombreux programmes demandent l’aide des citoyens pour effectuer des suivis et inventaires de la biodiversité qui nous entoure. La science a besoin de tous pour avancer et les sciences citoyennes permettent ainsi d’impliquer un maximum de citoyens et d’obtenir davantage de données. Vous pouvez retrouver une grande majorité des programmes de sciences citoyennes sur le site de Tela Botanica (livret Observons la Nature)

A bientôt sur le terrain!!