mardi 7 juin 2011

Suite des inventaires faune-flore sur la fac !


(Rédaction: DURON Q, FAY R, MERLET F; Photos: SAUNIER JB)

Samedi 9 avril, nous nous sommes retrouvés de bonne heure à la fac pour la deuxième journée d’inventaire de la faune et de la flore du campus.


Pendant que certains partaient directement faire un petit tour ornitho, d’autres ce sont attelés à la botanique en commençant par la parcelle derrière le bâtiment 4 (A2) au niveau du potager interasso. Beaucoup plus d’espèces étaient en fleurs par rapport au samedi précédent ! Plus d’une cinquantaine d’espèces nouvelles ont été déterminées ce qui porte aujourd’hui à 120 le nombre d’espèces différentes répertoriées. Des espèces communes mais aussi des espèces dont on aurait pas soupçonné l’existence sur ce type de milieu comme le Carex hirsute (Carex hirta) et la Renoncule à petites fleurs (Ranunculus parviflorus). Bien sûr, nous ne frôlons pas encore l’exhaustivité mais nous avançons petit à petit !! Nous avons besoin de main forte car le domaine de la fac est mine de rien très grand et les espèces végétales variées !

La balade ornithologique s’est déroulée comme habituellement dès 8h pour profiter de l’activité matinale des oiseaux. Sur l’ensemble du parcours, ce sont 21 espèces qui ont été contactées. Parmi celles-ci citons la Mésange à longue queue, le Moineau friquet ou encore le Serin cini. La période migratoire battant son plein, de nouvelles espèces comme le Rougequeue à front blanc et le Pouillot de Bonelli ont également étaient observées. Les parfums de la belle saison se sont précisés avec la première observation dans le cadre de l’inventaire, du Martinet noir et du mystérieux Rossignol philomèle. La prospection de l’avifaune du campus est également l’occasion de constater que certaines espèces sont beaucoup plus bruyantes que visibles ! Ainsi, les fauvettes à tête noire et mélanocéphales, omniprésentes dans l’ambiance sonore matinale, n’ont été que furtivement aperçues. Enfin il est à noter également que pour le deuxième inventaire consécutif, un Epervier d’Europe a été aperçu au cours de la promenade dans le ciel de l’UM2.


Côté insectes, nous avons principalement recherché les papillons, qui commencent à sortir avec le beau temps. Au terme de cette chasse sportive, 8 espèces ont été recensées, ce qui n’est pas mal pour un début de saison. Il faut noter l’observation à deux reprises de l’Echancré, joli papillon typiquement méditerranéen.

Les criquets ont également été recherchés, mais seule une espèce a été vue, ce qui n’est pas étonnant car ces insectes sortent en général plus tard en été. Nous trouvé par hasard un magnifique bupreste, gros coléoptère vivant sur les arbres fruitiers.
Espérant trouver quelques libellules, nous avons rendu visite à la petite mare près du bâtiment 14. Mais nous n’avons rien trouvé, à part des poissons rouges, qui expliquent peut-être l’absence des libellules.



En parallèle à ces recherches actives, des pièges ont été posés vendredi soir sur le campus. Nous avons mis deux types de pièges : des pots enfoncés dans le sol pour capturer les insectes marcheurs et autres petites bêtes rampantes, et des bassines peintes en jaune pour attirer les insectes volants pollinisateurs. Le contenu des pièges a été récolté à la fin du week-end, et le groupe Entomo du GNUM se chargera de l’identification.


Prochains rendez-vous, samedi 30 avril et 14 mai, pour la suite de l’inventaire ! De nombreuses parcelles restent à inventorier pour la botanique comme pour les insectes ! A noter que pour les fleurs et les insectes, de nombreuses espèces auront fait leur apparition avec l’avancement de la saison. Et pour les oiseaux, ce sont les indices de reproduction qui pourront commencer à être notés !


A bientôt !
Notre enquête continue !




samedi 19 mars 2011

Premier samedi d'inventaire sur la fac

Rendez vous à huit heures plus ou moins tapantes devant la fac ! Les plus courageux d’entre nous ont pu observer un circaète Jean le Blanc passer au-dessus de la fac ! Eh oui, c’est le moment de la migration pré-nuptiale et beaucoup d’oiseaux s’empressent de rejoindre leur zone de nidification. En plus, cela faisait une semaine que la météo n’était pas au rendez-vous et ce WE, grand soleil avec du vent juste comme il faut ! Les migrateurs ont alors décidé de continuer leur route ce qui nous a permis de faire des obs sympas mêmes depuis la fac : milans noirs, éperviers d’Europe, et même une cigogne noire !

Nous avons continué à relever les espèces d’oiseaux vues et entendues tout en nous dirigeant vers les espaces verts à échantillonner. Ce samedi a en effet principalement été consacré à la Botanique.




La première placette réalisée est celle qui nous a pris le plus de temps ! En effet, il a fallu nous familiariser avec les espèces, que nous avons ensuite pour beaucoup d’entre elles, retrouvées sur les placettes adjacentes. Certaines espèces comme les Poaceae et des rosettes d’Asteraceae non encore fleuries ou d’autres encore plus bizarres (comme ci dessous) sont restées pour cette fois-ci un mystère mais nous y reviendrons quand elles seront en fleurs !

Au total, plus de 70 espèces appartenant à une vingtaine de familles différentes ont été déterminées. C’est un bon début mais il nous reste encore beaucoup de travail avant l’exhaustivité. Et pour cela il nous faudrait davantage de personnes motivées !! La bota ça peut-être super rigolo (la preuve ci dessous) et à plusieurs c’est encore mieux. Plus on est de fous plus on rit et plus on progresse surtout ;-).


En plus de la flore, nous avons pu déterminer quelques espèces d’insectes dont un criquet (espèce dont les adultes hivernent : c’est la première à sortir au printemps), ainsi que des escargots : 4 des espèces recherchées par l’ONEM sont présentes sur la fac.

Prochain rendez-vous samedi 09 avril pour la suite des inventaires (faune & flore). Le printemps et les beaux jours revenant, nous poserons des pièges à insectes (barbers et pièges jaunes) dont l’identification sera prise en charge par le Groupe Entomo du GNUM et tous les bénévoles motivés. Quant à la bota, nous aurons davantage de fleurs pour nous aider dans nos déterminations !


A bientôt donc !

mercredi 16 mars 2011

Le projet InventaireFac se précise

Inventaire Fac’, c’est la vaste entreprise d’identifier le maximum d’espèces floristiques et faunistiques sur la fac. Ce projet, monté par un petit groupe d’étudiants du Groupe Naturaliste de l’Université de Montpellier II est parti du constat que trop souvent nous ne connaissons pas l’environnement qui nous entoure et n’apportons que trop peu d’intérêt aux espèces communes. Les espèces communes sont pourtant les plus abondantes dans notre environnement. Il est de plus important que la connaissance et la protection de la Nature ne s’arrêtent pas aux frontières des parcs naturels ou de toute autre aire protégée.

L’UM2 est une des facs de sciences la plus renommée en biologie et écologie en France. Elle possède déjà son propre Agenda 21 et la connaissance de son patrimoine naturel sera un plus non négligeable ! Ce projet, c’est aussi une manière d’impliquer les étudiants et autres volontaires à des travaux d’inventaires dans un but de sensibilisation mais également de formation. Les étudiants amenés ensuite à conduire des travaux de recherche et d’expertises peuvent ainsi faire leurs premiers pas sur le terrain et appliquer des méthodes d’échantillonnage et d’identification étudiées ou non en cours.

Quels sont les résultats attendus ? A la fin de l’année, une première liste d’espèces (flore, oiseaux, invertébrés, reptiles, chauves-souris…) stipulant également les espèces exotiques devrait être réalisée. Cette année, Inventaire Fac’ aura principalement pour but de réaliser un inventaire le plus exhaustif possible. On imagine cependant déjà, pour les prochaines années, la mise en place de protocoles de suivis de la faune et la flore afin d’appréhender l’évolution de la biodiversité sur la fac.

Inventaire Fac’ 2011, quand et comment ? Afin de permettre au plus grand nombre de participer, les inventaires auront lieu en semaine comme sur certains samedis. La semaine, quelques étudiants du projet sont sur la fac et commenceront les identifications des espèces (principalement botaniques et ornithologiques). Si vous êtes sur la fac et avez quelques heures de libres, vous pouvez les accompagner et les aider dans les déterminations ! Quatre samedis d’inventaires seront également organisés, à savoir les samedi 19 mars, 09 avril, 30 avril et 14 mai. Ces samedis permettront de regrouper étudiants, enseignants, chercheurs, et naturalistes de divers horizons afin d’échanger des connaissances et ainsi garantir une avancée plus rapide du projet. Si vous voulez participer à ces inventaires, contactez le groupe Inventaire Fac (InventaireFACgnum@gmail.com). Vous serez alors invités à vous inscrire à la mailing liste de InventaireFac2011 à partir de laquelle vous recevrez des informations sur les rendez-vous ainsi que consulterez voire rentrerez les données acquises sur le terrain via l’interface GoogleDoc.

A partir de la cartographie de l’UM2, les différents espaces verts ont été identifiés et nommés par un code à une lettre (A, B, C, D) et un chiffre (Fig. 1a). Les numéros des bâtiments aident au repérage des différentes zones. Pour les espèces se déplaçant beaucoup (oiseaux, micromammifères, reptiles, chauves-souris), la carte a été simplifiée et ne comporte que 4 zones (A, B, C,D, Fig. 1b).



Figure 1 : Cartographie du campus pour les inventaires a)carto bota et insectes b) carto vertébrés

Sur le terrain, un certain nombre d’informations doivent être relevées, à savoir: la date d'observation, le nom de l'observateur, la localisation (cf. Fig. 1a et 1b) et l'espèce identifiée. Des informations complémentaires peuvent être également demandées selon les taxons. Ceci vous sera expliqué lors de votre première session d’inventaire. La majorité du temps sur le terrain sera consacrée aux inventaires botaniques mais des prospections oiseaux et reptiles ainsi que des piégeages d’invertébrés et de micro-mammifères seront également réalisés. Des inventaires des chauves-souris seront également à prévoir.

Espèces par espèces, que fait-on ?
Inventaire botanique
Sur chaque parcelle, identifiée par un numéro précis (cf. Fig. 1a), un inventaire le plus exhaustif possible sera réalisé à l’aide des connaissances de chacun mais bien sûr également à l’utilisation de flores. Ce sera l’occasion pour tous de se familiariser avec l’utilisation de clefs dichotomiques et d’apprendre à décoder le vocabulaire des botanistes. Une attention particulière devra être portée sur les petites espèces, souvent oubliées. En parallèle, un herbier de référence sera réalisé pour d’une part, faire vérifier les identifications douteuses à des spécialistes et d’autre part, servir de référence lors des années suivantes. Selon l’avancée de ces inventaires, des quadrats pourront être réalisés sur certaines placettes afin de commencer le suivi dés cette année.

Inventaire entomologique
Deux types d’inventaires seront réalisés :
-Identification directe soit à vue ou par capture au filet. Cela concernera principalement les lépidoptères (papillons), les odonates (libellules), certains hyménoptères (fourmis, abeilles…) et coléoptères.
- Identification indirecte après piégeage et conservation des individus en alcool. Les piégeages seront principalement de deux types : barbers (pitfall traps) et pièges jaunes. Les pièges seront placés le samedi et récolté le lundi matin. On s’attachera à relier la végétation présente autour des pièges avec la présence des différentes espèces d’insectes d’où la nécessité de noter le numéro de la parcelle de végétation (cf. Fig. 1a). Les échantillons récoltés seront conservés et analysés par le groupe « entomo » du GNUM avec l'aide d’étudiants du projet Inventaire Fac’ comme d’autres volontaires. L’utilisation du filet fauchoir et du parapluie japonais est également prévue.

Inventaire ornithologique
L'inventaire des oiseaux de passage ou nichant sur le campus sera effectué quotidiennement par les ornitho du GNUM. Les identifications seront faites à vue comme au chant. Les oiseaux seront localisés sur 4 zones (cf. Fig. 1b). On notera également les indices de nidification sur la fac.

Inventaire herpétologique
Cet inventaire ne fera pas intervenir de protocole particulier mais toute observation à vue sera consignée.

Inventaire mammalogique
Les micromammifères (rats, souris, campagnols…) seront capturés grâce à des pièges INRA et des nasses avec appât (beurre de cacahuètes). Ces pièges seront positionnés le soir et relevés le matin pour éviter le stress des animaux. Compte tenu de la relative mobilité des espèces ciblées, l'échantillonnage aura lieu par secteurs (A, B, C et D, cf. Fig. 1b).
La présence de d’autres mammifères (écureuils par exemple) devra également être notée.
Les chiroptères (chauves-souris) seront identifiés à l’aide d’un détecteur à ultrasons. Les enregistrements auront lieu à la nuit tombée et seront ensuite analysés.

Comme vous le constatez, tous les taxons ne sont pas représentés ici (lichens, mousses, invertébrés du sol etc.)! Cependant, si vous avez une affinité particulière pour d’autres taxons, n’hésitez pas à nous contacter, tout nous intéresse !

lundi 31 janvier 2011

GNUM!

Et j’avais presque oublié de vous le présenter ! Le GNUM, ou Groupe Naturaliste de l’Université de Montpellier est une association naturaliste de la fac qui regroupe des gens intéressés et passionnés par la Nature. Au sein de cette association, différents projets ont été mis en place. Espace botanique, inventaire ornitho, entomo, défi pour la biodiversité, ruches et mare sur la fac…

LES PROJETS
Un petit aperçu de deux nouveaux projets ayant pris naissance à la rentrée 2010 : les projets « Inventaire Fac’ » et « Conf’&Sciences ».

Inventaire Fac’, c’est la vaste entreprise d’identifier le maximum d’espèces floristiques et faunistiques sur la fac. Ce projet est parti du constat que trop souvent nous ne connaissons pas l’environnement qui nous entoure et n’apportons que trop peu d’intérêt aux espèces communes. La connaissance et la protection de la Nature ne doivent pourtant pas s’arrêter aux frontières des parcs ou de tout autre aire protégée. L’UM2 est une des facs de sciences la plus renommée en biologie et écologie en France. Elle possède déjà son propre Agenda 21 et la connaissance de son patrimoine naturel est un plus non négligeable ! Ce projet, c’est aussi une manière d’impliquer les étudiants à des travaux d’inventaires dans un but de sensibilisation mais également de formation. Les étudiants amenés ensuite à conduire des travaux de recherches et d’expertises peuvent aussi faire leurs premiers pas sur le terrain et appliquer des méthodes d’échantillonnage vues en cours.
Quels sont les résultats attendus ? A la fin de l’année, une première liste d’espèces (flore, oiseaux, insectes, reptiles) stipulant également les espèces exotiques devrait être réalisée. Les protocoles mis en place devront également permettre de réitérer les inventaires au cours du temps et suivre l’évolution de la biodiversité sur la fac.

Conf’&Sciences, c’est un projet de conférences étudiantes pour les étudiants. L’objectif ? Permettre à des étudiants en sciences (que ce soit de maths, physique, chimie, géologie, biologie etc.) de venir parler et échanger sur un sujet qui leur tient à cœur devant un public étudiant. Conf’&Sciences c’est unmoment convivial pendant lequel apprendre plein de choses bien différentes de ce que nous pouvons voir en cours. Pour le moment trois conférences ont eu lieu et toutes ont eu un franc succés ! Nous attendons cependant l’implication d’étudiants de d’autres filières !


ET LES SORTIES !
Le GNUM organise aussi des sorties au cours de l’année sur divers thèmes : découverte de l’apiculture, WE en Camargue, WE au pays du Roquefort, WE sur la trace des vautours dans les Cévennes, sortie botaniques, sorties ornitho, sorties géologies … Il y en a par tous les goûts !

Pour plus d’infos, je vous laisse découvrir tout ça sur le site du GNUM.

lundi 17 janvier 2011

News, suivi des manchots

Les manchots, de part leur position en haut de la chaîne alimentaire, sont d'excellents indicateurs pour le suivi des écosystèmes. Aussi, il est possible de détecter des anomalies dans les niveaux trophiques inférieurs et par extension d'émettre des hypothèses sur l'impact des changements climatiques.

La plupart des suivis effectués sont réalisés sur des individus bagués à l'aileron. Or, depuis, longtemps, des soupçons (et plus...) sur l'influence du baguage sur la survie et la reproduction des manchots sont émis...

Ainsi, depuis 10 ans maintenant, des chercheurs de l'UMR CNRS de l'Université de Strasbourg mènent l'enquête: les bagues placées sur les ailerons des manchots royaux ont elles un impact sur la survie et la reproduction des manchots?

La réponse est "oui"...

Partez à la découverte de cette étude sur le site de l'IPEV à la page actualités



Manchots royaux à Ratmanoff, Archipel de Kerguelen.15/02/2009

samedi 8 janvier 2011

Rendez vous à la Tour du Valat, pour la journée de rencontre annuelle de l’ONEM !

Par un nuageux samedi de janvier, nous voici en route pour la Camargue et plus précisément la Tour du Valat La tour du Valat, c’est une station biologique située aux confins de la Camargue au sein de laquelle sont développées des programmes de recherche et de gestion des zones humides méditerranéennes (Site Tour du Valat).

Petit détour inattendu vers les Saintes Maries de la Mer en chemin desquelles nous avons été survolés par trois grues cendrées (Grus grus), mes premières !!
En matinée, nous avons eu le privilège de nous rendre sur un observatoire à une demi-heure de marche de la station. Devant nous un très bel étang bien apprécié par les oiseaux en hivernage! Bien sûr de nombreux flamants roses (Phoenicopterus ruber), mais aussi des canards (nettes rousses Netta rufina ; canards souchets Anas clypeata ; canards chipeau Anas strepera ; canards pilet Anas acuta, etc. ), des oies cendrées (Anser anser) et des cygnes (cygne tuberculé Cygnus olor et cygne de Bewick Cygnus colombianus). Et cette liste est loin d’être exhaustive !

Tour du Valat: Flamants et compagnie

Après un petit pique-nique au soleil de janvier (ça a vraiment du bon le Sud !), petite réunion de l’ONEM visant à dresser le bilan de l’asso et de présenter les projets en cours et à venir.
Mais alors, c’est quoi l’ONEM ?
L’ONEM de son petit nom, ou l’Observatoire Naturel des Ecosystèmes Méditerranéens est un réseau de naturalistes de la région méditerranéenne. Le but de cet observatoire est de regrouper naturalistes, gestionnaires et chercheurs pour échanger des connaissances sur la faune, la flore et les habitats méditerranéens. L’Observatoire ne concerne pas seulement les départements du pourtour méditerranéen mais aussi tout ceux recevant une influence méditerranéenne (20 départements au total).

A ce jour, les principaux projets de l’ONEM consistent en des enquêtes, enquêtes visant à déterminer les aires de répartition d’espèces données (par exemple, lézard ocellé, zonite, scolopendre ceinturé, dianes et proserpines et leurs plantes hôtes…). La plupart des espèces suivies sont identifiables par le « tout public » et permettent donc d’appeler à la participation du plus grand nombre. Bien sûr, ces enquêtes sont également l’occasion de sensibiliser les gens aux problématiques liées à la biodiversité.

Butus occitanus fait l'objet d'une enquête de l'ONEM

Joli programme invitant tous les gens curieux de nature à participer !
Et l’ONEM n’est pas le seul à faire appel à la participation de citoyens volontaires. Depuis quelques années de nombreux programmes demandent l’aide des citoyens pour effectuer des suivis et inventaires de la biodiversité qui nous entoure. La science a besoin de tous pour avancer et les sciences citoyennes permettent ainsi d’impliquer un maximum de citoyens et d’obtenir davantage de données. Vous pouvez retrouver une grande majorité des programmes de sciences citoyennes sur le site de Tela Botanica (livret Observons la Nature)

A bientôt sur le terrain!!